Le football moderne suscite des débats passionnés, notamment en ce qui concerne l’utilisation du *vidéosurveillance* au sein de la *Bundesliga allemande*. Récemment, le directeur sportif du FC Augsburg, Marinko Jurendic, a appelé à une réévaluation des règles encadrant cette technologie, faisant suite à un match controversé contre Werder Bremen.
Appel à une révision des règles du VAR
Lors du match, qui s’est terminé sur un score de 2-2, le FC Augsburg s’est vu refuser un pénalty suite à une main dans la surface, une décision qui a provoqué de vives réactions. Jurendic a assuré que ce cas soulève des points importants concernant la *clarté* et la *cohérence* des règles du *vidéosurveillance*.
Pour Jurendic, cette situation souligne la nécessité de fournir des *guidelines* plus précises pour le corps arbitral, afin d’éviter de telles controverses à l’avenir. Il a déclaré : « Nous devons créer une certaine clarté dans l’ensemble de ce règlement. »
Proposition d’une challenge pour les entraîneurs
Jurendic a proposé un système de *challenge* inspiré d’autres sports, où les entraîneurs ou les joueurs pourraient demander une révision d’une décision arbitrale. Cependant, cela devrait être limité pour maintenir l’autorité de l’arbitre. Il a ajouté : « Il est crucial de ne pas miner l’autorité de l’arbitre. Il doit toujours avoir le dernier mot. »
Cette idée vise à équilibrer les intérêts des clubs et des arbitres. Alors que les clubs misent beaucoup sur chaque point, les erreurs d’arbitrage, bien que regrettables, peuvent être perçues comme des éléments moins impactants pour les arbitres eux-mêmes.
La scène controversée et les arguments des arbitres
La situation a été aggravée par un incident où le joueur de Werder, Anthony Jung, a eu le ballon qui lui a touché la main dans la surface de réparation. Jurendic a commenté que le joueur avait clairement tenté de dégager le ballon, sa main étant en dehors de son corps.
De son côté, l’arbitre Sascha Stegemann a reconnu que le ballon avait touché la main de Jung, mais a jugé qu’il n’y avait pas d’intention de faire faute. Il a expliqué que le mouvement de la main était naturel, comme celui d’un hurdler, et a maintenu sa décision contre le pénalty.
Ces discussions font émerger des questions essentielles sur le futur de l’arbitrage et l’utilisation du *VAR* dans le football. Le FC Augsburg espère que de tels débats mèneront à des améliorations substantielles pour garantir l’intégrité du jeu.
Source : www.sueddeutsche.de