Au sein du football italien, la situation de la sélection nationale semble être de moins en moins préoccupante pour les clubs de Serie A. Après l’échec aux championnats européens, il est évident que des changements sont nécessaires, mais peu d’actions concrètes ont été mises en place pour redéfinir l’avenir des Azzurri.
La réalité du football italien
Depuis l’élimination de l’Italie face à la Suisse le 29 juin 2024, le débat s’est intensifié autour des causes de cet échec. Les critiques se sont focalisées sur différents éléments, notamment la responsabilités de l’entraîneur Luciano Spalletti, le manque de joueurs évoluant dans la rue, et la forte présence d’étrangers au sein des équipes de Serie A.
Ce dernier point est particulièrement marquant. La majorité des experts s’accordent à dire que le vivier de talents disponibles pour Spalletti est réduit. Cependant, aucune initiative réelle n’a été mise en place pour remédier à cette problématique. En examinant les statistiques, il est frappant de constater que peu a changé par rapport à l’année précédente.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
En effet, lors de la première journée du dernier championnat de Serie A, 106 joueurs italiens ont participé, dont 28 en tant que remplaçants, représentant 26,41 %. Pour cette nouvelle saison, les chiffres restent à peine modifiés, avec 100 joueurs italiens alignés sur le terrain et 24 remplaçants, soit 24 %. Cela démontre un manque d’évolution significatif.
Le club de Monza se distingue comme l’une des exceptions avec un impressionnant alignement de huit joueurs italiens dès le début du match contre Empoli, totalisant dix joueurs potentiels pour l’équipe nationale. D’autres clubs comme le Cagliari, la Lazio, et le Napoli affichent également un certain nombre de joueurs nationaux, tandis que le Milan peine avec un seul joueur sur le terrain lors de sa rencontre contre le Torino.
Un intérêt en déclin
Au-delà des statistiques, une constatation troublante est l’absence de discussions autour de la santé de l’équipe nationale et du football italien en général. Les préoccupations sont reléguées à l’arrière-plan et ne refont surface que lors de manquements notables, tels que l’absence de qualifications pour les grandes compétitions internationales.
Lorsque la saison des clubs reprend, l’attention se concentre principalement sur les performances des équipes favorites, reléguant l’intérêt pour la sélection nationale au second plan, juste après les transactions du mercato.
Source : www.ilfoglio.it